Dès notre amarrage, la part féminine de l’équipage file à la douche pour retrouver le plaisir de se sentir propre. Les trois hommes eux partent  à la recherche d’un horaire de messe. Nous marchons un demi heure à travers la ville pour arriver à sainte Lucie. Pour la famille c’est la première messe en espagnol. Le long du port, nous passons devant des centaines de mètres de façades avec des  loggias  au 3 ième étage. Ce sont de grandes baies vitrées composées d’une vingtaine de petits carreaux. Personnellement, je n’aime pas mais tous les autres trouvent cela jolie.

Le lendemain, maman organise  un rangement intégral du bateau. Après 3 jours et 2 nuits de mer il en a bien besoin! Nous finissons tard notre ménage et les parents nous emmènent déjeuner en ville. Après de nombreuses recherches dans de petites ruelles débordante d’ animation, nous trouvons un petit restaurant très sympa : « La  bombilla ». C’est un bar à tapas très plébiscité par les espagnols. L’ intérieur est petit et bondé, il va falloir jouer des coudes! Nous nous frayons un passage parmi ces gens qui parlent fort, grignotent un morceau et boivent une bière entre amis. Enfin le comptoir est en vu. Nous commandons une vingtaine d’assiettes de calamares fritos, de tortillas, de bombas, de croquetas (boulettes de jambon, de fromage avec de la béchamel), de patatas fritas et autres tapas. C’est délicieux.

En l’honneur de l’anniversaire de Soizic, Papili achète 2 énormes sacs de bonbons dans un magasin spécialisé. Cela donne très très envie! Ce soir, c’est soirée cinéma! Mais avant nous nous régalons avec un gâteau au citron que j’ ai préparé pour mettre les bougies. Après nous avoir entendus pendant plusieurs jours citer des tirades du film Astérix et Obélix mission Cléopâtre sans rien y comprendre, nous décidons de parfaire la culture de Papili en regardant le film ensemble! Nous avions peur de ne pouvoir regarder aucun film pendant un an, nous voilà rassurés! L’écran est petit et nous sommes entassés plus ou moins confortablement dans le carré, mais ça se fait.

Le lendemain pour la fête de Médéric Papili nous offre des glaces au restaurant du port. Ca aussi nous pensions devoir y renoncer pendant un an puisqu’il n’y a pas de congélateur à bord, mais pour l’instant nous ne sommes pas encore en autarcie!

 

A minuit, confortablement endormis dans nos couchettes, nous appareillons pour les Rias Bajas.

– Amicie